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Suivez le guide
Alors que certains obtiennent leur permis du premier coup, d’autres n’y parviennent décidément pas. C’est parfois la faute à pas de chance, un coup du stress le jour de l’examen ou par manque de confiance. Voici nos recommandations pour obtenir le précieux sésame.
Mains qui tremblent, boule au ventre, sueurs froides… Pour un grand nombre d’automobilistes en herbe, l’examen pratique du permis de conduire est une véritable épreuve. Surtout quand on se rend compte d’un impair éliminatoire à la cinquième minute ou qu’on manque décidément de chance. La peur et le manque de confiance sont aussi des facteurs d’échecs, comme l’attestent les témoignages recueillis par Libé. Il faut dire que les statistiques n’ont rien pour rassurer les candidats. Selon le dernier bilan pour l’année 2023, le taux de réussite du permis B, en baisse, n’excède pas les 55,9 %. Et de l’aveu de la sécurité routière elle-même, ces résultats témoignent de la «nécessité […] [d’]améliorer la qualité de la formation à la conduite afin de garantir un meilleur niveau de préparation». Mais il n’y a aucune fatalité. A l’occasion du Mondial de l’automobile, voici quelques conseils distillés par des moniteurs et des auto-écoles pour se préparer au mieux à l’examen et obtenir le sésame synonyme d’autonomie.
Attendre d’être prêt pour passer l’examen. Le premier tarif proposé par les auto-écoles inclut généralement vingt heures d’apprentissage de la conduite, la durée de formation minimum sur les voies ouvertes à la circulation étant de quinze heures. Néanmoins, un élève arrivé aux termes du forfait n’est pas nécessairement prêt à se présenter à l’examen. Un moniteur a souvent le recul pour estimer le niveau de préparation d’un candidat. Rien ne sert donc de presser votre auto-école à vous inscrire – c’est de leur ressort –, si vous n’êtes pas prêt aux termes des vingt leçons. Et même si c’est bien un coût (le budget moyen est de 1 804 euros, selon une étude de l’UFC-Que choisir de 2016, jugée encore valable). Tout vient à point à qui sait attendre.
Compléter sa formation avec des tutoriels en ligne. De nombreux moniteurs d’auto-école se sont convertis en youtubeurs ou tiktokeurs de la conduite, à l’instar de Steph et Fab (350 000 abonnés), qui animent par ailleurs une formation en ligne. Leurs vidéos théoriques ne dispensent pas d’apprendre au volant. Mais elles constituent une aide non négligeable pour appréhender certaines notions (contrôles, priorités, manœuvres) ou réflexes de conduite. A la veille de l’examen, il est aussi possible de visionner les différents parcours filmés sur votre centre d’examen pour se familiariser avec les subtilités de conduite qu’il vous faudra anticiper.
Le jour J, respirer un grand coup. Outre une formation inachevée, le stress est l’un des principaux facteurs d’échecs à l’examen. Il est évidemment recommandé de bien dormir la veille et de se relaxer. Inutile également de passer la nuit à réviser. Fumer un joint pour se détendre ou prendre un anxiolytique sont clairement de très mauvaises idées. Le risque est de perdre en vigilance ou de somnoler. Pour les plus anxieux qui n’arrivent pas à positiver, le mieux est de se lancer dans des exercices de respiration. Enfin, n’oubliez pas vos documents obligatoires, notamment une pièce d’identité, afin de vous éviter un coup de stress inutile.
Prendre son temps. L’examen du permis B dure autour de trente minutes, dont vingt-cinq de conduite pure. Mais rien ne sert de se précipiter, notamment au moment de l’installation. Il est conseillé de prendre son temps et de faire étape par étape : s’attacher, régler le siège et le volant ; puis, les rétroviseurs extérieurs et intérieurs. On n’oublie pas non plus de demander aux passagers, dont l’examinateur, s’ils ont bien mis leur ceinture de sécurité et d’enlever son frein à main. Et cela vaut pour toutes les manœuvres demandées comme un créneau ou un demi-tour. En cas de doute sur ce qui vous a été demandé, n’hésitez pas à reposer la question.
Rester courtois. Même si elles sont dites avec un ton sec, acceptez les remarques de l’examinateur, qui sont des conseils à prendre en compte dans sa conduite et non pas des reproches. Ce rappel est d’ailleurs généralement fait avant de monter en voiture, en amont de l’examen. Ne cherchez pas non plus à justifier votre manière de rouler ou à contredire l’examinateur. Les paroles, gestes ou menaces envers ces fonctionnaires sont d’ailleurs punies jusqu’à 7 500 euros d’amende et six mois d’emprisonnement, selon le code pénal. Privilégiez également la communication avec les autres usagers de la route, cyclistes et piétons. En plus, ce sont des points bonus. Enfin, respectez le code de la route. Cela va de soi.
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