Abdelhakim Sefrioui, figure de l’islamisme politique, est au cœur du procès de l’assassinat de Samuel Paty. Son mode d’action : “menaces”, “manipulations” et “médiatisation” pour “instrumentaliser les valeurs de la République” et “conquérir les institutions”.
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Au procès de l’assassinat de Samuel Paty, le « papa poule » et l’agitateur islamiste
Militant de la cause palestinienne, Sefrioui a d’abord appelé à la destruction d’Israël. Au fil des années, son activisme a glissé vers une dénonciation des “discriminations” visant les musulmans.
“Un engagement contre les juifs”
En 2009, il organise une manifestation devant la Grande Mosquée de Paris pour réclamer le départ de l’imam Boubakeur, accusé de “danger” pour les Palestiniens. En 2010, il multiplie les manifestations devant la mosquée de Drancy de l’imam Chalghoumi, qu’il qualifie de “voyou”.
En 2011, il s’attaque pour la première fois à l’école en lançant une campagne contre un lycée de Saint-Ouen, où des lycéennes auraient été menacées d’expulsion pour port d’abaya.
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