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Chronique «Aux petits soins»
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Correction en direct des interventions chirurgicales, déchiffrage numérique des IRM, robots conversationnels pour les patients : les nouvelles techniques médicales se multiplient, alors que l’on attend toujours l’existence réelle du nouveau Comité consultatif national d’éthique du numérique.
Et cela traîne, et traîne. Depuis des mois, on attend la nomination des membres du nouveau Comité consultatif national d’éthique du numérique (CCNEN). Et le 19 novembre, preuve de cette impatience, on ne savait plus à quel saint se vouer lors d’un colloque organisé par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) pour les sciences de la vie et de la santé en partenariat avec le Comité national pilote d’éthique du numérique (CNPEN) sur «les enjeux éthiques des technologies numériques».
Le numérique et la santé… Quel couple abrasif ! Certes, ce colloque ne concernait pas que les questions de santé, mais la pratique médicale est un volet essentiel de la révolution numérique. Tous les jours ou presque, on découvre de nouvelles techniques numériques, toutes supposées être aux services du patient. Par exemple, le mois dernier, des articles médicaux ont débattu de l’enregistrement en temps réel des interventions chirurgicales pour éventuellement leur apporter des corrections en direct. Plus banalement il existe un usage du numérique pour déchiffrer des IRM ou des scanners. On évoque aussi des consultations de suivi de malades psychiatriques menées par des agents conversationnels utilisant l’intelligence artificielle. Le domaine est vaste, touchant aussi bien aux techniques qu’à la gestion des données de santé.
Tout cela nécessite-t-il des garde-fous ? Peut-on rappeler qu’il y a plus de quarante ans, lors de la création du Comité national de bioéthique, en 1983, son premier
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