«Rabia», bagne de fiançailles

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Critique

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Mareike Engelhardt déroule l’histoire de deux Françaises parties en Syrie se marier avec un membre de l’Etat islamique. Mais à force de se méfier du voyeurisme, elle reste en surface.

S’envolant vers les cieux enfumés de Raqqa en 2014, deux jeunes Françaises collègues dans un hôpital nourrissent le plan pour le moins tarabiscoté d’épouser le même homme, un combattant de l’Etat islamique rencontré sur Internet, et couler en Syrie des jours heureux. Le projet ne tarde pas à dérailler quand l’homme s’avère mort et que les deux femmes sont promises à d’autres.

«Ce qui fait qu’au cours d’une vie on bascule du mauvais côté»

Pour réaliser son premier long métrage, l’Allemande Mareike Engelhardt a rassemblé et fictionné des témoignages recueillis lors d’une enquête au long cours sur l’embrigadement d’Occidentales dans l’idéologie de Daech, afin de comprendre «ce qui fait qu’au cours d’une vie on bascule du mauvais côté». Se déroulant presque intégralement au cœur d’une «mafada», ces maisons où étaient réunies en attente d’un mariage des femmes volontaires (mais aussi, bien que le film ne l’évoque pas, des milliers de femmes yézidies capturées et revendues), Rabia commence par déployer l’inconséquence sidérante avec laquelle sont parties ces filles, tout en brossant un tableau des lieux qui semble en deçà de l’horreur documentée depuis – un choix assumé par la cinéaste, censé «souligner le refus de ces femmes de voir la souffrance

Libération

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