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TRIBUNE
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Alors que le projet de loi de finances, comprenant le budget de l’Enseignement supérieur et la Recherche, est en cours d’examen, associations, collectifs, syndicats et personnels experts de la lutte contre les violences sexistes, sexuelles de l’ESR réclament des moyens humains et financiers à la hauteur des enjeux.
Au lendemain des mobilisations des 23 et 25 novembre contre les violences faites aux femmes et aux minorités de genre qui ont rassemblé plus de 100 000 personnes partout en France et alors que le PLF 2025 est en cours de discussions au Sénat, une mobilisation collective des personnes concernées et de leurs allié·es est indispensable pour faire évoluer la situation. D’autant que nous faisons face à la montée de l’extrême droite et de ses idées hostiles aux droits des femmes, des personnes LGBTQIA + et des personnes racisées.
Les VSS et les LGBTQIA + phobies sont présentes partout dans l’ESR. Elles ne relèvent pas de faits isolés, mais traduisent un système patriarcal oppressif, ancré dans une culture du viol persistante. Selon le Baromètre national 2023 de l’Observatoire des VSS dans l’Enseignement supérieur, six étudiant·es sur dix déclarent avoir été victimes et/ou témoins d’au moins une violence sexiste, sexuelle ou LGBTQIA + phobies. Une femme scientifique sur deux a déjà été confrontée à une situation de harcèlement sexuel au travail (sondage Ipsos 2023 pour la fondation L’Or
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