Le gouvernement a rejeté la demande d’une coalition d’organisations féministes pour une “loi-cadre intégrale” contre les violences faites aux femmes, la jugeant “prioritaire” plutôt que la mise en œuvre des lois existantes.
Le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Paul Christophe, a été interrogé sur cette demande lors des questions au gouvernement. Une coalition de 63 organisations féministes, “enfantistes” et syndicales avait proposé 140 mesures pour lutter contre les violences sexuelles.
Jugeant la législation actuelle “morcelée et incomplète”, elles proposaient des mesures dans les domaines de la justice, des forces de l’ordre, de l’éducation et de la santé, pour lutter contre “toutes les formes de violences sexuelles”.
“La protection des associations est une priorité”
“On sera tous d’accord que [la lutte contre les violences faites aux femmes], c’est aussi une question d’hommes, et je pense qu’il est important qu’un homme finalement s’adresse aux hommes pour porter ces questions-là”, a déclaré M. Christophe.
Il s’est dit attentif aux difficultés des associations qui accompagnent les femmes victimes de violence, qui alertent sur leur fragilité financière. “La protection des associations est une priorité pour moi, j’entends les inquiétudes. Des discussions sont en cours pour que ce sujet puisse trouver aboutissement dans le cadre du [projet de loi de finances]”, a déclaré M. Christophe.
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