À seulement 17 ans, Z. porte un lourd fardeau. Depuis quatre ans, elle vit avec la culpabilité d’avoir involontairement provoqué l’assassinat et la décapitation de son professeur d’histoire-géographie, Samuel Paty. Son mensonge a été utilisé par son père et un agitateur islamiste, entraînant des conséquences tragiques.
Aujourd’hui, Z. est en terminale. C’est par son récit mensonger sur un cours de M. Paty sur la liberté d’expression, auquel elle n’avait pas assisté, que la tragédie s’est produite. Condamnée en décembre 2023 pour dénonciation calomnieuse, elle comparaît à nouveau en tant que témoin au procès des adultes impliqués.
À la barre, Z. apparaît fragile et tiraillée. Elle souhaite s’excuser sincèrement, mais elle est aussi déterminée à protéger son père, incarcéré depuis quatre ans et risquant 30 ans de prison.
“Je tenais à m’excuser sincèrement…”
Dans sa déclaration spontanée, Z. a exprimé ses excuses aux parties civiles : “Je n’ai pas pu le faire il y a un an à l’audience, j’aimerais m’excuser auprès de la famille, parce que j’ai détruit votre vie. Moi, aujourd’hui, je me plains de ne pas avoir vu mon père depuis quatre mois, mais vous, ça fait cinq ans que vous ne l’avez pas vu [Samuel Paty]. Je sais que mes excuses sont dures à entendre, mais je tenais à m’excuser sincèrement…”
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