Sur TF1, Michel Barnier, menacé, prédit «une tempête assez grave» en cas de censure

Invité du journal télévisé mardi soir, le Premier ministre a dénoncé les manœuvres d’un «microcosme parisien» à son encontre, et annoncé de nouveaux bougés sur son projet de budget. Suffisant pour prolonger son bail à Matignon ?

C’était un de ces soirs où un Premier ministre un peu sanguin aurait de quoi s’inviter au 20 heures de TF1 pour claquer sa démission. Pour se rebeller, au choix : contre Emmanuel Macron qui aurait prédit lundi, en privé, que le gouvernement de Michel Barnier allait «tomber», selon une information du Parisien que l’Elysée «dément» fermement ; contre les députés Ensemble pour la République (EPR, ex-Renaissance) de Gabriel Attal, qui menacent de faire capoter son budget de la Sécurité sociale ce mercredi, s’il persiste à trancher dans les allègements de cotisations patronales pour combler le déficit laissé par lesdits macronistes ; contre Laurent Wauquiez, le patron des députés LR, qui lui a une fois de plus coupé l’herbe sous le pied en annonçant mardi soir que les salariés n’auraient finalement pas à travailler sept heures gratuitement – mesure votée la semaine dernière par le Sénat, que députés et sénateurs LR ont finalement convenu d’abandonner lors de la commission mixte paritaire (CMP) prévue ce mercredi à 14 heures.

«Mais pourquoi voulez-vous que je démissionne ?», fait pourtant mine de s’interroger Michel Barnier mardi soir. Costum