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Publié ce mardi 26 novembre, le nouveau baromètre de l’Unédic se penche sur le chômage. Si les chiffres révèlent un attachement plus grand au régime des allocations, certaines fausses idées et les préjugés perdurent.
Cet article est tiré du Libé spécial auteur·es jeunesse. Pour la sixième année, Libération se met aux couleurs et textes de la jeunesse pour le Salon du livre de Montreuil qui ouvre ses portes ce mercredi 27 novembre. Retrouvez tous les articles ici.
Le chômage, cet entre-deux qui fait peur aux uns et impacte les autres, vient de faire l’objet d’un sixième baromètre, publié mardi 26 novembre par l’Unédic. Réalisé en septembre auprès de plus de 4 500 Français, il montre le gap tenace entre ceux qui le vivent de l’intérieur et les autres. Même si les chiffres révèlent un attachement plus grand au régime des allocations chômage, certaines fausses idées et préjugés ont la vie dure. Les termes de «paresseux» et «assistés», tout comme le «mépris» envers ceux qui cherchent un emploi résistent dans l’imaginaire collectif. 33 % des demandeurs d’emploi disent affronter la critique au quotidien, même si cette dernière recule. Ceci s’explique aussi par l’inquiétude croissante des actifs de se retrouver sans emploi, alors que le taux de chômage est remonté à 7,3 %.
Ils pourraient alors eux aussi bénéficier de ces allocations offrant pour 88 % des personnes consultées la possibilité de vivre dignement et pour 76 % de lutter contre la pauvreté. Bouclier protecteur donc, mais aussi potentielle voie de reconversion pour 91 %, cet accompagnement pourrait devenir refuge. Mais la réalité des aides reste mal connue. Savoir que 60 % des chômeurs ne sont pas indemnisés et que le montant moyen des allocations est de 1 035 euros net par mois permet de réviser des jugements hâtifs, alors qu’un nouvel accord sur l’assurance chômage devrait changer de nouveau les règles en cours au 1er janvier 2025.
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