6e «Libé des auteurs et autrices jeunesse» : au turbin, montre en main

Libé a laissé les clés pour un jour aux auteur·e·s et illustrateur·ices jeunesse à l’occasion du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil. C’est l’illustrateur Zep qui est cette année le chef d’orchestre de la quarantaine de contributeurs de cette édition.

4h45. Rennes. Réveil avant l’alarme. Ne pas rater le train. Brossage de dents, rouge aux lèvres. Marche. Rose aux joues. Métro. TGV. Métro. Gris. Choisy, le 113. Locaux anonymisés.

9h12. Sécurité. Carte d’identité. Rédac de Libé. Introduction. J’aurais voulu mes talons plus discrets dans les escaliers qui mènent à Frédérique Roussel, journaliste et copilote de ce numéro spécial qui ouvre ses colonnes aux auteur·ices jeunesse à l’occasion du SLPJ de Montreuil. Introduction. Pipi. Café. Ce n’est pas encore le bouillonnement. Les minutes passent. Elles semblent longues à cet instant. Ce sera le seul moment. Le cercle de chaises qui entoure l’immense table ronde de la salle de conf se dessine. Noire. Les chaises se serrent, se serrent jusqu’à ne plus passer. Café. Viennoiseries. Sourires discrets ou retrouvailles. Autour de nous, un cercle plus large. Les journalistes debout zyeutent les mines sérieuses de celles et ceux qui prennent pour un jour leurs espaces : bureaux, journal.

9h31. Chemin de fer. Les différents services lancent les actus. Ça attaque chaud. Trump, Beyrouth. Des missiles dans la ronde des auteur·ices jeunesse. Bordel international. C’est la guerre. Va falloir l’écrire en vrai cette fois. Pas de fiction. Putain. Comment s’accrocher à l’onirique slogan des 40 ans du Salon ? Rêve général. Ebullition. Réflexion. Distribution.

11h30 bien frappées. Côté horaires, ça déborde déjà. Fin de la conf. Rires. Dispersion. Certains filent. Pap