Coloc story : «Pour moi, c’est le métavers d’embrasser ma colocataire»

A deux, trois, quatre ou même dix, les colocations font carton plein, offrant parfois aux aventureux le meilleur comme le pire des scénarios. Dans notre deuxième épisode, Sofia, 23 ans, raconte comment elle est tombée amoureuse de sa colocataire après deux ans de cohabitation.

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La vie en coloc séduit de plus en plus les jeunes actifs qui représentent, en 2024, 44 % des candidats aux offres, selon le site de location Oqoro. Cette solution parfois choisie, qui raconte aussi une nouvelle manière de faire famille, reste néanmoins souvent subie, car plus économique. Elle permet à chaque colocataire de débourser 15 % de moins que pour un studio, selon le site Loc service. Aujourd’hui, l’histoire de Sofia (1), 23 ans et journaliste, dont la vie a changé grâce à une annonce sur Instagram.

«Il y a trois ans, je vivais seule dans la banlieue parisienne, à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) pour faire mes études à Paris. J’étais très loin. Un jour, je clique sur la story Instagram d’une fille qui recherchait une personne pour compléter une colocation pensée pour trois. On se connaissait assez peu : on s’était rencontrées deux ou trois mois plus tôt dans une manifestation contre les violences faites aux femmes, et seulement recroisées une ou deux fois avec un groupe d’amis. Mais comme le contact était très bien passé, j’ai sauté sur l’occasion en lui soumettant ma candidature. C’était un très bel appartement dans le XIXe arrondissement – et près des Buttes-Chaumont – de 82 mètres carrés pour 650 euros par tête. Rapidement, elle valide ma demande à