:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/RGC3EVFOOVFBDA4FUKKCICMTWA.jpg)
Elections
Article réservé aux abonnés
Lors des élections présidentielle et législatives de ce mercredi 27 novembre, la formation de la Swapo, au pouvoir depuis l’indépendance, craint de subir le même sort que les vieux partis de libération des pays voisins, battus dans les urnes, affaiblis ou contestés.
Depuis l’indépendance, en 1990, la Namibie a confié les rênes du pays à ses libérateurs : les dirigeants de la Swapo (South West Africa People’s Organisation). Le mouvement d’inspiration marxiste est devenu un parti politique hégémonique. En trente ans, jamais la Swapo n’a perdu une élection présidentielle, et jamais la majorité ne lui a échappé au Parlement. Le double scrutin de ce mercredi 27 novembre pourrait changer la donne. Un million et demi de Namibiens sont appelés aux urnes : 90 % de la population en âge de voter s’est inscrite sur les listes électorales, signe d’une participation qui s’annonce massive.
Le président sortant, Nangolo Mbumba, qui avait remplacé en cours de mandat Hage Geingob, mort des suites d’un cancer en février, ne se représente pas. C’est sa vice-présidente, Netumbo Nandi-Ndaitwah, 72 ans, qui défend les couleurs de la Swapo. Lors de sa campagne, cette figure de la lutte de libération, dont le visage encadré de lunettes dorées est familier pour tous les Namibiens, a notamment tenté de s’adresser aux jeunes, la génération des «born free» nés après l’indépendance. Ils sont désormais majoritaires : 63 % de la population a moins de 30 ans.
Méga scandale de corruption
Or ces jeunes sont les plus touchés par le chômage, qui concernait 46 % des 15-34 ans en 2018, date de la dernière étude sur le taux d’emploi en Namibie, avan
Leave a Comment