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Le quadragénaire est devenu la figure du mouvement contre la vie chère grâce à ses vidéos publiées sur les réseaux sociaux. Malgré un passé judiciaire chargé et un discours parfois violent, le président du RPPRAC est ultrapopulaire sur l’île.
Dans les rues de Martinique, dès que l’on évoque le mouvement social contre la vie chère, un nom ressort à chaque fois. Ou plutôt une lettre : le «R», pour Rodrigue Petitot, 42 ans, figure de la contestation à la tête du RPPRAC, le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens. «Il a montré dès le début que c’est un leader. J’en connais beaucoup qui auraient arrêté après les premiers coups de bâton», loue Daave, la trentaine, qui a découvert comme beaucoup le R sur les réseaux sociaux et a participé à plusieurs mobilisations dans la commune du Carbet, dans l’ouest de l’île. «Il se bat pour la bonne cause. On a besoin de quelqu’un de plus révolutionnaire comme lui», appuie Danielle, 68 ans, retraitée habitante de Saint-Pierre et qui se tient, elle, éloignée des manifestations.
En une poignée de semaines, le RPPRAC et sa figure de proue se sont imposés comme des interlocuteurs crédibles – et même incontournables – auprès de l’Etat, siégeant lors des tables rondes avec le préfet, les élus et les représentants de la grande distribution, au contraire des syndicats relégués au rôle de spectateur. Preuve en est lors du dernier round de négociations, mercredi 16 octobre au soir : la réunion s’est soldée par
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