Un rapport détaille les menaces pesant sur le secteur de l’eau en France en matière de cybersécurité

Un rapport détaille les menaces pesant sur le secteur de l’eau en France en matière de cybersécurité

Главная страница » Un rapport détaille les menaces pesant sur le secteur de l’eau en France en matière de cybersécurité

Au moins 31 « compromissions » informatiques touchant le secteur de l’eau en France ont été traitées par l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi) depuis 2021, selon un rapport à paraître jeudi 28 novembre.

Cet état de la menace s’appuie sur des exemples étrangers. En Ukraine, le groupe Sandworm, une unité d’élite des services de renseignements militaires russes (GRU), a ciblé « environ vingt entreprises ukrainiennes spécialisées dans l’approvisionnement en énergie, en eau et en chaleur », dans l’objectif de saboter leurs logiciels de contrôle industriels.

Une menace avant tout crapuleuse

En France, aucun incident de cette ampleur n’a été détecté pour le moment. « L’Anssi n’a pas connaissance de compromission majeure d’une entité du secteur » sur le territoire, explique l’agence, tout en soulignant que son analyse se fonde uniquement sur les incidents qui lui ont été signalés ou sur des rapports publics.

Dans l’Hexagone, à ce jour, la menace est avant tout crapuleuse plus qu’étatique. Ainsi, huit attaques menées par rançongiciel ont été identifiées depuis 2021, relate l’Anssi. Parmi les victimes : une entité appartenant à Veolia, un syndicat des eaux dans un département d’outre-mer ou encore le Syndicat mixte départemental d’eau et d’assainissement de l’Ariège.

Au cours du mois d’avril 2024, une commune française a ainsi été victime de Babuk, un rançongiciel relié au pirate russe Mikhail Matveev (connu sous le pseudonyme de « Wazawaka » et spécialisé dans l’intrusion informatique). « Si la distribution de l’eau demeurait possible, sa facturation ainsi que le pilotage de sa production, c’est-à-dire la supervision de la distribution et la télé-intervention, étaient inopérants », résume l’Anssi, qui ajoute qu’un passage en fonctionnement dégradé a néanmoins assuré « la continuité du service ».

Le Monde

Post navigation

Leave a Comment

Schreibe einen Kommentar

Deine E-Mail-Adresse wird nicht veröffentlicht. Erforderliche Felder sind mit * markiert