« Peine de mort politique ». C’est ainsi que Marine Le Pen a qualifié les réquisitions à son encontre à une peine de cinq ans d’emprisonnement, dont deux ans ferme aménageables sous bracelet électronique, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire.
A la sortie de la salle d’audience, Marine Le Pen et ses alliés ont jeté le discrédit sur l’autorité judiciaire, dénonçant une atteinte à la démocratie, une justice politique et des magistrats aux ordres.
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Marine Le Pen réactive son hostilité à l’égard de la justice : « C’est ma mort politique qui est réclamée »
Des responsables politiques ont affirmé qu’« il serait profondément choquant que Marine Le Pen soit jugée inéligible », contestant ainsi le principe de l’égalité de tous devant la loi.
Risque de réitération
Ces réactions portent des contradictions internes décomplexées. Les magistrats sont accusés à la fois de se faire la « bouche de la loi » et de mener un « gouvernement des juges ». Ces propos sont à front renversé par rapport à un programme politique prônant des peines planchers et leur exécution immédiate.
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