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Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen
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Le chef de l’Etat aurait bien raison de se sentir responsable de la crise actuelle. Mais son départ anticipé, improbable, ne réglerait pas tous les problèmes et en poserait d’autres.
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La démission d’un Macron qui prendrait acte de sa responsabilité dans la crise politique et en tirerait les conséquences ? L’idée s’installe dans l’opinion : 63 % des Français y sont désormais favorables en cas de censure du gouvernement, selon un sondage Elabe pour BFMTV publié mercredi 27 novembre, quand, selon le même institut, ils ne sont «que» 51 % à souhaiter voir l’équipe Barnier tomber. Mais cela ne veut pas dire que l’idée gagne en crédibilité. Elle a même tout du fantasme.
Ces chiffres démontrent en tout cas l’animosité croissante des Français à l’égard d’un chef de l’Etat qui se faisait fort de réenchanter la vie démocratique, et qui n’a fait que l’abîmer depuis son accession au pouvoir. Un Président qui était décrit par ses fans comme un «Mozart de la finance» et qui a conduit le pays aux portes d’une crise financière inédite.
Avoir en tête un retour aux urnes
Ce qui est certain, c’est que des voix
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