Quarantième anniversaire d’Aides : de la capote au quasi-vaccin, le combat au long cours de la prévention du VIH/sida

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AIDES : 40 ans de mémoires de lutte contre le VIH/sidadossier

Depuis la survenue des premiers cas de la maladie, notifiés en 1981, les outils de prévention ont connu une progression impressionnante.

Une simple piqûre tous les six mois et vous voilà protégé contre le risque de transmission du VIH. Depuis cet été, un presque vaccin est en effet disponible, avec un taux de réussite proche de 100 %, et il marche aussi bien chez les gays que chez les hétéros. C’est la dernière étape d’une progression impressionnante des outils de prévention depuis la survenue des premiers cas de la maladie, notifiés en 1981 sur les côtes est et ouest des Etats-Unis, «ce mystérieux cancer» qui touchait les gays, comme l’écrivait Libération le 6 janvier 1982.

D’abord, il y a eu le combat pour l’usage du préservatif. Ce ne fut pas si simple, notamment au regard des positions douteuses de bien des religions. Puis est arrivé le préservatif féminin, ainsi que, en parallèle, la politique de réduction des risques, qui privilégiait des pratiques sexuelles moins contaminantes que d’autres.

Ensuite, c’est le constat que le traitement par trithérapie empêche non seulement de développer la maladie en rétablissant le système immunitaire, mais permet aussi à un séropositif qui suit correctement son traitement de ne plus être contaminant. Enfin, c’est la découverte que certaines molécules peuvent avoir un effet préventif, empêchant au virus de rester et se développer dans l’organisme. C’est ce que l’on appelle la Prep (pre-exposure prophylaxis).

Nous arrivons enfin à l’étape que l’on connaît aujourd’hui : plus besoin d’une pilule par jour, mais seulement d’une piqûre tous les six mois. Néanmoins, comme à chacun des épisodes précédents, la question n’est pas seulement celle du produit, mais aussi celle de son accessibilité. Et donc de son prix. Le traitement coûte à l’heure actuelle 40 000 dollars (38 500 euros) par an aux Etats-Unis.

Libération

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