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Témoignage
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A deux, trois, quatre ou même dix, les colocations font carton plein, offrant parfois aux aventureux le meilleur comme le pire des scénarios. Dans notre troisième épisode, Céline, 24 ans, s’est lancée dans une cohabitation avec une septuagénaire devenue une grande amie.
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La vie en coloc séduit de plus en plus les jeunes actifs qui représentent, en 2024, 44 % des candidats aux offres, selon le site de location Oqoro. Cette solution parfois choisie, qui raconte aussi une nouvelle manière de faire famille, reste néanmoins souvent subie, car plus économique. Elle permet à chaque colocataire de débourser 15 % de moins que pour un studio, selon le site Loc service. Aujourd’hui, Céline, 24 ans, étudiante en troisième année de licence au Louvre, qui, depuis deux ans partage le quotidien de Françoise, 70 ans. D’une relation de logeuse à logée est née une amitié solide, et par extension, d’autres liens inattendus.
«Pour mes études, je déménage de ma Suisse natale pour Paris, où j’intègre l’école de chant grégorien. Là-bas, ils ont un réseau pour faciliter le logement des étudiants qui viennent de l’étranger. Les fondateurs de l’école, que je connais bien, me proposent de venir loger chez eux en 2022. J’accepte et j’emménage à la rentrée dans le très bel appartement du XVIe arrondissement. Entre-temps, le mari décède, alors la cohabitation qui devait se faire à trois se transforme en une vie à deux, entre Françoise (1), veuve, et moi.
«Lorsque j’arrive, je découvre ma chambre : dans la bibliothèque ! L’appartement est très décoré, sel
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