Violences sexuelles en études de médecine : «En l’état des textes de loi, la faculté ne peut pas toujours agir»

Violences sexuelles en études de médecine : «En l’état des textes de loi, la faculté ne peut pas toujours agir»

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Interview

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Le cas d’un étudiant en médecine, condamné pour agressions sexuelles mais laissé libre de poursuivre son cursus, défraye la chronique médico-universitaire. Pour le directeur de l’université d’Orléans, Eric Blond, les facultés n’ont pas toujours la possibilité de sanctionner les auteurs de VSS.

C’est une affaire qui scandalise la nouvelle génération de médecins et plonge dans un profond embarras toutes les instances médico-universitaires. A l’heure où la vague MeToo hôpital a révélé l’ampleur des violences sexuelles et sexistes dans le milieu médical, les jeunes soignants ne s’expliquent pas qu’un étudiant en médecine condamné en mars 2024 pour des agressions sexuelles commises sur d’anciennes camarades entre 2017 et 2020 ait pu poursuivre son cursus universitaire comme si de rien n’était. Jusqu’à réussir le concours de l’internat et obtenir en septembre de rejoindre le CHU de Toulouse. Seule la menace d’un arrêt de travail collectif des soignants de l’établissement a stoppé son parcours : le 23 octobre, inquiète des conséquences possibles sur la continuité du service public hospitalier, l’Agence régionale de santé d’Occitanie a suspendu l’affectation de l’interne le temps de «laisser les instances pénale et disciplinaire instruire ce dossier». Le parquet ayant fait appel de la première condamnation, l’étudiant doit être rejug

Libération

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