Pour Curzio Malaparte, «D. H. Lawrence a reconverti les Anglais à l’amour physique»

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Littérature érotique

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Si l’auteur de «l’Amant de Lady Chatterley» a été célébré par de nombreux écrivains, il a aussi été critiqué pour son style et la misogynie de ses textes.

Lawrence et le sexe : le sujet a intéressé nombre d’écrivains au fil des générations. André Malraux, en 1932, au moment de la première traduction de l’Amant de Lady Chatterley, prétend que «l’important pour lui n’était pas de défendre sa liberté, mais de savoir ce qu’on en pouvait faire. A ses yeux, ce n’est pas par la conscience de ce qu’il a de particulier que l’individu s’atteint, c’est par la conscience la plus forte de ce qu’il a de commun avec les autres : son sexe. […] Il n’y a pourtant pas de livre moins hédoniste. Il ne s’agit pas là d’échapper au péché, mais d’intégrer l’érotisme à la vie sans qu’il perde cette force qu’il devait au péché ; de lui donner tout ce qui, jusqu’ici, était donné à l’amour, d’en faire le moyen de notre propre révélation. Lawrence ne veut être ni heureux ni grand ; il veut être.»

Aldous Huxley, en 1915, cité par Pierre Nordon en introduction des Nouvelles complètes (Classiques Garnier) : «Pour Lawrence l’existence était une convalescence sans cesse renouvelée : comme s’il relevait chaque jour d’une maladie mortelle.» Des années auparavant, Huxley l’avait décrit comme «le romancier un peu dérangé […] aux légères manies sexuelles». «Dans son autobiographie, Tennessee Williams explique comment la nouvelle de Lawrence You touched me [Vous m’avez touché, 1919] fut à l’origine de sa carrière de dr

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