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Analyse
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Dirigée par Abou Mohammed al-Joulani, ancien d’Al-Qaeda et de l’Etat islamique, l’entité gouverne Idlib. Celui-ci a montré ces dernières années des signes d’ouverture, notamment en direction des minorités et des femmes. Jusqu’à quel point ?
Le doigt pointé vers le ciel, il lance tout sourire à la caméra, en sortant d’une maison hébergeant un groupe de combattants : «Nous nous vengeons de Bachar, Allah Akbar, Dieu est grand !» Comme les autres rebelles d’Hayat Tahrir al-Sham (HTS) qui l’entourent, l’homme semble avoir entre 20 et 30 ans, porte un treillis militaire kaki, un fusil sur l’épaule et une courte barbe noire. La vidéo dans laquelle il s’exprime a été postée sur une chaîne Telegram désignée par le nom de l’opération militaire fulgurante qui a permis en trois jours de reprendre Alep au régime de Bachar al-Assad, «dissuasion de l’agression». Une vidéo parmi tant d’autres, montrant une statue de Bassel al-Assad, le défunt frère du Président, déboulonnée à un rond-point, ou des prisonniers libérés.
L’homme à la tête du groupe jihadiste «HTS» fondé en 2017, commandant de l’opération éclair, se nomme Abou Mohammed al-Joulani. Agé de 40 ans, il est né à Deraa, dans le sud de la Syrie, a évolué en Irak dans le sillage d’Al-Qaeda puis de l’Etat islamique, avant de fonder en 2012 le Front Jabhat Al-Nosra.
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