Vassili Schneider, antidépresseur

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Le portrait

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Santé mentaledossier

L’acteur franco-canadien de 25 ans, issu d’une fratrie dont les identités s’emboîtent, monte pour la première fois sur les planches pour une pièce sur la dépression.

Quel est le secret des frères Schneider, quatuor d’acteurs et de musiciens à la réussite agaçante et aux faux airs de matriochkas ? En dénominateur commun, on trouve la bouclette rebelle, trop souvent sacrifiée aux exigences professionnelles, et des fric-frac sans effraction dans les métiers de la musique et du cinéma. Sinon, entre le magnétisme sombre de Niels et l’énergie enjôleuse de Vassili, le benjamin, il y a, à partir d’un même thème qu’on voudrait orthographier «t’aime» tant la bienveillance régit leurs interactions, des variations d’importance.

Il serait stupide d’imputer le débarquement dans les faveurs du dernier-né à une élégance lancée de dandy. Certes, l’«ami de la maison Saint Laurent» bat le pavé de son quartier, le Ve arrondissement, en bottines de cuir, les Mains libres d’Eluard en poche. Mais il roule à vélo électrique et se garde bien, le jour de l’interview, de ceinturer sa décontraction et son jean oversize. L’alchimie est ailleurs. Pour tailler dans l’ombre, il faut avoir vu Vassili évoluer sur scène.

Adapté du roman éponyme de Panayotis Pascot, humoriste récidiviste et dépressif diagnostiqué, La prochaine fois que tu mordras la poussière, que

Libération

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