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Reportage
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Sur le marché de Bruay-la-Buissière, ce dimanche 1er décembre, la possibilité que Marine Le Pen choisisse de faire tomber le gouvernement s’il recourt au 49.3 lundi pour faire passer la loi de financement de la sécurité sociale est globalement approuvée.
A Bruay-la-Buissière (Pas-de-Calais), les électeurs du Rassemblement national sont presque unanimes, ils veulent voir tomber le gouvernement Barnier. «Il faut que ça change. On ne peut plus vivre comme ça, tout est à l’envers. Il y a trop d’immigration, trop subventionnée, alors que nous, on doit toujours se serrer la ceinture», expliquent Didier, 69 ans, ancien technicien, et Jocelyne, 68 ans, qui a travaillé comme confectionneuse dans le textile. Malgré le froid glacial de ce dimanche 1er décembre, sur le marché près de l’ancienne gare où se vendent chemises de nuit molletonnées, bonnets et jacinthes en pot, ils prennent le temps d’expliquer leur position. Bruay a voté à 66,91% pour le RN aux dernières législatives, c’est la couleur politique de leur maire, Ludovic Pajot.
«A mon avis, Marine Le Pen n’est pas assez catégorique. Je la sens un peu trop souple, il faudrait qu’elle soit plus radicale», estime Didier. Voter la censure, sans négocier. Bernard, 65 ans, marin à la retraite, est plus pondéré : «Je ne dis pas qu’elle n’a pas de bonnes idées, mais il faut qu’elle soit plus incisive. Elle devrait demander plus dans la négociation.» La censure, il y est favorable, mais pense surtout à la prochaine étape. «J’attends le final, la présidentielle, à condition qu’elle se dégage
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