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Ingérences
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Viginum, le service de l’Etat chargé de détecter les «ingérences numériques étrangères», détaille dans un rapport les campagnes en ligne menées autour du «Baku Initiative Group», une organisation azerbaïdjanaise dont l’activité se focalise sur les mouvements indépendantistes des outre-mer français.
Alors que les tensions entre la France et l’Azerbaïdjan s’avivent depuis des mois, c’est une façon – discrète – pour Paris de monter d’un ton. Dans un rapport rendu public ce lundi 2 décembre, Viginum, le service de l’Etat chargé de traquer les «ingérences numériques étrangères», épingle les campagnes d’influence menées par et autour du Baku Initiative Group (BIG), une «ONG internationale», selon son site web, établie dans la capitale azerbaïdjanaise, qui s’illustre depuis un an et demi par la cour effrénée qu’elle fait aux représentants de divers mouvements indépendantistes des outre-mer – Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Martinique, Guyane… – et de Corse. Le BIG, écrit l’agence, «peut être considéré comme une officine de propagande d’Etat contre la France, dont la stratégie consiste à instrumentaliser le débat public dans les outre-mer pour servir les objectifs de politique étrangère de l’Azerbaïdjan».
«La France condamne fermement ces tentatives d’ingérence azerbaïdjanaises, réagit le ministère des Affaires étrangères, contacté par Libération. Elle appelle l’Azerbaïdjan à retrouver la voie diplomatique pour traiter les différends bilatéraux et contribuer à la stabilité internationale.» Les relations entre les deux pays, déjà épineuses, se sont franchement dégradées à l’automne 2023, après l
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