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Décryptage
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L’éviction du PDG, «cost killer» notoire, témoigne de ses désaccords avec les administrateurs sur la stratégie financière du groupe. La question de ses indemnités et de son remplacement reste ouverte.
C’est une nouvelle qui est tombée un dimanche soir en Europe, et dans l’après-midi aux Etats-Unis. Dans un communiqué lapidaire, le groupe automobile (Peugeot, Citroën, Fiat, Jeep…) affirme que le conseil d’administration réuni à Amsterdam «a accepté la démission de Carlos Tavares de CEO de Stellantis avec effet immédiat». Une démission en réalité exigée la veille par ce même conseil d’administration, alors que le directeur général sortant était en Arabie Saoudite.
Depuis l’été, on pensait pourtant que Carlos Tavares rendrait son tablier au 1er janvier 2026. En visite à Sochaux en octobre, lui-même déclarait : «Je suis un professionnel, quand je mets ma signature au bas d’un parchemin, je l’honore. J’attends d’ailleurs de l’entreprise qu’elle fasse de même et je n’ai pas de raison d’en douter. […] C’est l’option.» Une option que n’a donc pas suivi le conseil d’administration de Stellantis.
Quelles sont les raisons de l’éviction anticipée de Carlos Tavares ?
Dans son communiqué dominical, le groupe lance une piste. «Le succès de Stellantis depuis sa création repose sur un alignement parfait entre les actionnaires de référence, le conseil d’administration et le CEO, explique Henri de Castries, administrateur indépendant senior de la marque. Cependant, ces dernières semaines, des points de vue différents sont apparus, ce qui a amené le conseil d’administration et le CEO à la décision d’aujourd’hui.» La direction semble donc affirmer qu’une ou plusieurs raisons se sont superposées à celles qui ont fusé en juillet, portan
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