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Plus vite que la musique
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Pop, rock, musiques électroniques… Chaque semaine, «Libé» vous aide à vous y retrouver dans l’actu des sorties.
B.B. Jacques Blackbird (Warner)
C’est simple : de la première saison de Nouvelle Ecole, on ne se souvient que de lui. Un ovni hurlant en béret Kangol et lunettes fumées qui surgit devant le jury avec l’aisance rare de ceux qui non seulement survolent la compet mais vous font oublier le cadre de l’émission. Violence, postillons, profondeur, netteté, les soixante secondes du freestyle de B.B. Jacques épatent les jurés à l’unanimité et peu importent les cafouillages qui suivront et l’empêcheront d’aller au-delà de l’épreuve des battles, son charisme a marqué les esprits. Tout comme sa présentation légendaire : «Ça fait dix ans que j’écris, sept ans que je structure une D.A., cinq ans que je fais une équipe et onze mois que je suis dans le game.» Cette précision-là est restée chevillée au jeune homme d’origine libanaise qui a grandi à Courbevoie, comme un défi posé à sa propre impulsivité, et traverse tout Blackbird.
A l’origine, sa marque de fabrique réside dans une façon de poser ses textes finement ouvragés avec une intensité dans le ton et le débit qui semble dire au beat d’aller se faire mettre ; hors de question de s’y subordonner, de tomber juste, de chercher la rime… Alors forcément, parfois, l’énergie se dispersait dans tous les sens, et ce qui est captivant dans la trajectoire de B.B. Jacques, dont Blackbird est
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