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Après la vague de médias, à l’image du Ouest-France, Sud-Ouest ou encore The Guardian, c’est désormais au tour de certaines institutions d’entamer leur exil de X (ex-Twitter). L’Assistance publique-hôpitaux de Paris, aussi appelée AP-HP, a déclaré ce mardi 3 décembre dans un communiqué «l’arrêt» de son activité sur la plateforme détenue par le néo-trumpiste Elon Musk. L’actualité de cette structure qui regroupe au total 38 hôpitaux parisiens sera dorénavant publiée sur le réseau Bluesky, devenue ces derniers temps l’alternative principale à X.
«Les conditions de régulation et de modération» du réseau X «ne permettent plus à ce jour de garantir un cadre de communication compatible avec la lutte contre la désinformation, le respect d’un débat apaisé et la protection des valeurs qui fondent la mission médicale et scientifique de notre établissement» précise l’AP-HP dans son communiqué, devenant. Actif sur X depuis mai 2010, l’AP-HP recensait plus de 82 000 abonnés sur son compte. L’institution publiait quotidiennement sur son actualité, à hauteur de plusieurs posts par jour.
La décision de l’AP-HP s’inscrit dans une vague de désaffection croissante sur X. Ce mardi matin même, la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, a annoncé que son organisation quittait le réseau social, lieu de «haine», sans «assez de modération ni de régulation», devenant la première grande centrale syndicale en France à prendre une telle décision. La responsable a précisé que la CFDT allait, elle aussi, migrer vers Bluesky ainsi que sur le réseau social Threads.
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