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Interview
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Rencontre avec le cinéaste qui emprunte, avec «Cent Mille Milliards», les codes du conte pour explorer la fascination ambiguë de son personnage d’escort face au luxe et au plaisir matériel.
100.000.000.000.000 (Cent Mille Milliards), fiction troublante explorant à la fois l’ultracontemporain et l’immémorial sur fond de fêtes de Noël, suivant les pas d’un jeune escort dans Monaco hanté, signe le retour du cinéaste Virgil Vernier au long métrage, après Mercuriales (2014) et Sophia Antipolis (2018), parmi de nombreux films courts.
Le film aborde notre époque en jouant sur des mystères et des symboles, comme vos précédents, mais il a quelque chose de plus net dans le récit, était-ce voulu ?
J’ai mis du temps à trouver une forme de récit qui me convienne. Quand j’ai commencé à faire des films, il était pour moi clair et net que je ne voulais pas jouer selon les règles de la narration. J’avais plus envie de produire une suite d’impressions, de fulgurances, que de raconter l’évolution d’un personnage d’un point A à un point B. Ça me paraissait du déjà-vu, du roman français. Mais j’ai aussi un goût pour les contes, comme les Mille et Une Nuits ou les contes de Grimm, et j’ai voulu essayer de suivre cette forme archaïque si minimale : l’histoire d’une rencontre, avec les étapes archétypales et les symboles qu’on aime dans les contes. Alors, je me suis un peu lâché, j’ai osé raconter l’histoire d’Afine, de s
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