Corée du Sud : après le coup de force du président Yoon Suk Yeol, le Parlement de Corée du Sud examine sa destitution

Corée du Sud : après le coup de force du président Yoon Suk Yeol, le Parlement de Corée du Sud examine sa destitution

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Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol est confronté à une motion de destitution et à une enquête pour “rébellion”.

  • La motion de destitution sera soumise au vote samedi au Parlement.
  • L’opposition dispose de 192 sièges sur 300, tandis que le parti au pouvoir en compte 108.
  • Pour être adoptée, la motion doit obtenir une majorité des deux tiers.
  • Le chef du parti au pouvoir a déclaré que les députés voteraient contre la destitution.
  • Un sondage révèle que plus de 70 % des Sud-Coréens soutiennent la demande de destitution.

Démission du ministre de la défense

Le ministre de la défense, Kim Yong-hyun, a démissionné après que la justice lui a interdit de voyager à l’étranger pour son rôle dans la tentative de coup d’État du président Yoon.

Le président Yoon a justifié son coup de force en invoquant la nécessité d’éliminer les éléments hostiles à l’État et de protéger la Corée du Sud des menaces nord-coréennes.

Malgré le bouclage de l’Assemblée nationale, 190 députés ont réussi à se faufiler dans le bâtiment et à tenir une séance extraordinaire, votant à l’unanimité pour la levée de la loi martiale.

Le président Yoon a finalement cédé à la pression et a abrogé la loi martiale, mais il n’a pas démissionné.

Le Monde

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