Les familles des otages à Gaza reportent leurs espoirs sur Donald Trump

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La dernière fois que Yehuda Cohen a eu des nouvelles de son fils Nimrod, un soldat israélien captif du Hamas depuis le 7 octobre 2023, remonte à juillet. « L’armée nous a seulement confirmé qu’il était en vie. Rien de plus », explique cet homme aux cheveux noués en queue-de-cheval. De passage à Paris avec d’autres proches d’otages, il espère sensibiliser les responsables politiques français à leur cause.

Pour M. Cohen, la fin de la guerre signifierait l’effondrement de la coalition d’extrême droite au pouvoir et la chute de Benyamin Nétanyahou. « Tout ce temps, Nétanyahou s’est servi des otages et de la guerre comme prétexte pour repousser ses procès pour fraude, abus de confiance et corruption », accuse-t-il.

Selon le Washington Post, 63 otages israéliens seraient toujours retenus par le Hamas. Le 30 novembre, une vidéo diffusée par le groupe islamiste armé montrait Edan Alexander, un soldat israélo-américain, appelant les Israéliens à faire pression sur leur gouvernement pour obtenir sa libération et celle des autres otages. « Mon fils et Edan étaient dans la même base militaire, ils ont le même âge et se connaissent », explique M. Cohen. J’aurais aimé voir une vidéo de mon fils, comme celle d’Edan. » Dans cet enregistrement, dont la date ne peut être confirmée, le soldat s’adresse au président élu américain, Donald Trump, en lui demandant de ne pas répéter les « erreurs » de Joe Biden.

« Faire des compromis »

Le 2 décembre, Donald Trump écrivait sur son réseau Truth Social : « Si les otages ne sont pas libérés avant le 20 janvier, le prix à payer sera terrible au Moyen-Orient pour les responsables de ces atrocités. » Yehuda Cohen admet : « Bien qu’imprévisible, Trump est notre espoir. Nous n’avons pas d’autre choix. » Sharon Kalderon, belle-sœur d’Ofer Kalderon, l’un des deux otages français encore détenus à Gaza, partage ce sentiment. « Joe Biden n’est pas l’homme de la situation. Peut-être faut-il quelqu’un qui parle leur langue pour qu’ils comprennent. Le Hamas et Israël doivent tous deux faire des compromis pour parvenir à un accord », estime-t-elle.

Le Monde

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