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Nouvelle prise
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La quatrième ville du pays, l’un des épicentres du soulèvement de 2011, a été prise jeudi par la coalition rebelle menée par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham. Un pas de plus vers Damas pour les combattants, qui ont également pris l’aéroport militaire.
Hama, ville martyrisée en 1982 par le dictateur Hafez al-Assad, sauvagement réprimée par son fils Bachar lors du soulèvement de 2011, n’est désormais plus sous le contrôle du régime syrien. Une coalition rebelle s’en est emparée jeudi 5 décembre à la mi-journée, cinq jours après avoir chassé les loyalistes d’Alep, deuxième ville du pays. L’offensive lancée fin novembre par les islamistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) depuis leur fief d’Idlib ne fait pas seulement vaciller le régime de Bachar al-Assad, elle menace sa survie. Hama et son million d’habitants sont à une quarantaine de kilomètres de Homs, dans le centre du pays. Ensuite, c’est Damas, la capitale. «La route est désormais ouverte pour libérer toutes les villes de Syrie et renverser le régime tyrannique et despotique d’Al-Assad», affirme à Libération Ahmad Dalati, commandant adjoint du groupe Ahrar al-Sham et l’un des dirigeants de «la salle des opérations» qui coordonne l’offensive.
Le régime avait pourtant annoncé qu’il défendrait Ha
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