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Analyse
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Porté par une campagne sur les réseaux sociaux et de potentielles ingérences russes, le candidat d’extrême droite sera au second tour de l’élection, dimanche 8 décembre. Sa victoire pourrait secouer à la fois l’Union européenne, l’Otan et l’Ukraine voisine.
Si Calin Georgescu est élu président en Roumanie dimanche 8 décembre, c’est tout le continent européen qui en sentira les conséquences. Dans ses discours, le candidat d’extrême droite, qui a obtenu 23 % des voix au premier tour, prêche des idées contraires à celles qui ont façonné la trajectoire euro-atlantique du pays depuis plus de trente ans. Souverainiste, critique de Bruxelles et de l’Otan et opposé au soutien à l’Ukraine, Calin Georgescu a de quoi inquiéter les capitales européennes.
Dans le régime semi-présidentiel roumain, même s’il était privé de l’appui de la coalition gouvernementale pro-européenne en train de se dessiner, Georgescu aurait en cas de victoire des pouvoirs non négligeables en matière de défense et de politique étrangère. C’est notamment lui qui siégerait au Conseil européen, où le Hongrois Viktor Orbán et le Slovaque Robert Fico ne sera
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