Au Louvre-Lens, la nouvelle Galerie du temps retrouvée

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Réouvert mercredi, l’espace d’exposition principal et entièrement décloisonné du musée lensois voit les 250 œuvres de sa collection permanente presque entièrement renouvelées. Un parcours moins transgressif qu’à ses débuts mais plus foisonnant.

Il y a douze ans, l’ouverture du Louvre-Lens et de sa Galerie du temps était une petite révolution. Non seulement le plus grand musée du monde se reproduisait dans une ville de 30 000 habitants, mais le petit cousin se permettait de tout faire péter : les cimaises sagement alignées sur les murs, les classements par discipline (le département des sculptures bien séparé de celui des peintures) et par aires géographiques (les peintures italiennes d’un côté, les flamandes de l’autre). En un mot, le Louvre-Lens dé-cloi-son-nait.

Dans la large et longue galerie de 3 000 mètres carrés créée par l’agence d’architecture japonaise Sanaa, 250 œuvres venues du «vrai» Louvre se montraient épaule contre épaule dans une progression chronologique, de la civilisation mésopotamienne au XIXe siècle. A l’inauguration de la Galerie du temps, Jack Lang disait : «Le Louvre-Lens apporte à ces questions une réponse neuve, originale, qui, je l’espère, aura des effets en retour sur le Louvre-Paris.» Douze ans plus tard, le Louvre de Paris n’a toujours pas mis la Joconde à côté du Scribe accroupi. Mais son antenne lensoise, dont l’entrée est gratuite, a attiré chaque année en moyenne 500 000 visiteurs. Elle a inauguré mercredi 4 décembre sa no

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