Au Sénat, la droite accusée d’être la «télégraphiste» de Vincent Bolloré

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Alors que les sénateurs ont adopté une proposition de loi socialiste pour renforcer l’indépendance des médias, ce jeudi 17 octobre, les élus LR en ont supprimé les mesures les plus substantielles.

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Le Sénat a adopté hier une proposition de loi socialiste visant à renforcer l’indépendance des médias. «Mais la droite sénatoriale a supprimé les principales mesures, dont la création d’un droit d’agrément sur la nomination du directeur de la rédaction», précise Public Sénat. La chaîne raconte aussi les échanges musclés qui ont eu lieu au sujet de la galaxie médiatique du milliardaire Vincent Bolloré. Celle-ci suit un agenda politique clair au moyen, parfois, de fausses informations.

Dressant un parallèle avec l’Aurore et le «J’accuse» de Zola (oui, oui), ou encore l’Humanité et le Figaro, le sénateur apparenté Les Républicains Olivier Paccaud a ainsi estimé : «Heureusement que CNews fait entendre un son différent de certaines voix de France Télévisions. Heureusement qu’Europe 1 contrebalance France Inter. Heureusement que le JDD donne une autre vision de l’information que Libération. […] Sans [les médias Bolloré], notre paysage démocratique perdrait de sa pluralité, de sa vitalité, de sa crédibilité.» Un plaidoyer auquel son collègue rose Yan Chantrel a répondu : «J’ai eu l’impression d’assister aux petits télégraphistes de Bolloré, et de ses scriptes, pour porter sa parole, ici, au sein de cet hémicycle.»

Libération

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