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Analyse
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Un travail conjoint des inspections de l’administration, de la police et de la gendarmerie nationale, demandé par Gérald Darmanin après les révoltes de l’été 2023, donne des pistes pour améliorer les relations entre l’institution et la population.
Des 70 «axes de travail» identifiés, il ne faut pas attendre de révolution dans le travail policier et le sens que donnent les agents à leur mission. Dans un rapport conjoint, les inspections générales de l’administration (IGA), de la gendarmerie (IGGN) et de la police nationale (IGPN), esquissent des propositions pour «améliorer la confiance entre les forces de sécurité intérieure et la population». En introduction, les auteurs estiment que «la mesure du lien de confiance […] doit devenir un paramètre pris en compte pour guider l’action publique de la police et de la gendarmerie». Un objectif loin d’être essentiel jusqu’alors pour le ministère de l’Intérieur : «La mission constate que durant de longues années, la priorité a été donnée à un pilotage de l’activité policière par les résultats quantitatifs et uniformes.»
Pour l’heure, la mesure de la confiance dans l’action de la police et la gendarmerie en France, analysée à partir des publications d’institut de sondages, est «partielle», notent les inspections. Le résultat varie notamment «selon le libellé exact de la question et le moment où celle-ci est posée». Cette situation a «obéré leur capacité [aux autorités] à rechercher les déterminants de la confiance et à en évaluer finement le niveau». En d’a
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