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Poésie
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Le dessinateur italien, créateur de Corto Maltese, illustre un choix de poèmes de Rudyard Kipling, généralement vu comme le grand défenseur de l’empire colonial britannique.
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Hugo Pratt étant mort en 1995 (et Rudyard Kipling en 1936), on se doute que cette édition de poèmes du second illustrés par le premier n’est pas la première. Dans sa préface inédite, le traducteur explique les choses, ce traducteur étant Dominique Petitfaux, auteur de deux livres d’entretien avec le créateur de Corto Maltese, De l’autre côté de Corto chez Casterman et le Désir d’être inutile chez Laffont. Les éditions Nuages en Italie et Vertige Graphic en France lancèrent une collection «où des auteurs de bandes dessinées illustreraient des textes de grands écrivains de leur choix». Le premier titre fut Lettres d’Afrique, de Rimbaud, avec des aquarelles de Hugo Pratt et un succès suffisant pour que Pratt s’y remette en 1993 avec ces Poèmes de Kipling. Mais autant il y avait quelque chose de naturel à voir Corto Maltese se balader du côté de Rimbaud, autant son alliance avec Kipling, généralement vu comme le grand défenseur de l’empire colonial britannique, apparaît moins évident. Erreur, explique Dominique Petitfaux qui place en épigraphe de sa préface inédite une phrase de Prat
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