Laurence Auzière, sortir de la toile

Fille de Brigitte Macron, la cardiologue pousse les feux de sa liberté et expose ses tableaux élaborés avec son nouveau compagnon.

Ça fuse, cash au téléphone : «Maintenant, je prends les bons côtés de la célébrité.» Laurence Auzière, la fille aînée de Brigitte Macron, ne craint plus la lumière en cette fin de règne. Sans doute se dit-elle qu’il est temps, eu égard au pouvoir déclinant de celui qu’elle appelle «Manu». Sa sœur cadette, avocate, est devenue chroniqueuse chez Cyril Hanouna. Elle se lance, en sus de sa vie de cardiologue, dans l’art, parrainée par l’inimitable Jack Lang, par le galeriste du Tout-Paris Kamel Mennour et par des mécènes chinois qui lui ouvriront bientôt les portes du pharaonique musée de Shenzen. «Tout va vite, jubile la novice. Et le portrait dans Libé, top. Mais on ne parlera pas de politique, je ne veux pas risquer la boulette et faire du mal aux miens.»

Rendez-vous ce mercredi glacé de novembre chez elle, à Nogent-sur-Marne, une petite résidence assoupie. Elle surgit dans la cour, clope aux lèvres, mèches ultra-blondes, grands yeux bleus myopes, les traits singuliers de sa mère, et les mêmes gambettes, si fines dans le jean. Laurence Auzière sait comme elle lui ressemble, jusqu’au tempérament, diablement énergique. «On s’adore, on s’appelle tous les jours. Maman rentre d’Amérique latine. Manu et elle ont adoré.» Pas un mot