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Interview
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Quatre musiciens se relaieront, ce samedi 7 décembre, pour faire résonner les tuyaux du grand orgue entre les murs restaurés de la cathédrale. L’un d’eux, Thierry Escaich, revient sur la beauté et l’histoire de l’instrument.
Resté silencieux pendant cinq ans, le grand orgue de Notre-Dame de Paris va s’éveiller à nouveau. Le magistral instrument aura une place prépondérante, ce samedi 7 décembre, lors de la réouverture de la cathédrale, ravagée le 15 avril 2019 par un incendie. Quatre organistes se relaieront, durant l’office présidé par l’archevêque de Paris et en présence d’Emmanuel Macron, pour accompagner les paroles et les chants religieux en pianotant les touches dépoussiérées de l’instrument. Le compositeur français Thierry Escaich, 59 ans, raconte ses retrouvailles avec l’orgue de Notre-Dame, ses particularités sonores et ce qui est prévu pour lui redonner vie.
Vous allez jouer ce samedi sur le plus grand orgue de France dans une des cathédrales les plus importantes du pays, lors d’une cérémonie très attendue, y compris à l’international. Stressé ?
C’est un mélange de plusieurs émotions. Il y a évidemment un peu de stress, nous avons envie que tout se déroule comme prévu. Mais il y a une espèce d’euphorie et d’adrénaline dans le fait de participer à cet événement.
Il a fallu redécouvrir l’instrument. J’avais déjà écrit pour cet orgue mais, même restauré, il peut avoir
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