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Scrutin
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Le vice-président sortant, Mahamudu Bawumia, et l’ancien chef de l’Etat John Dramani Mahama s’affrontent dans les urnes ce samedi 7 décembre alors que le pays se relève à peine d’une violente crise économique.
«Stop the 8» ou «Break the 8» ? Les deux slogans concurrents de la présidentielle ghanéenne résument l’enjeu du scrutin. «Stopper» le parti au pouvoir, après huit années de présidence de Nana Akufo-Addo ? Ou «casser» cette limite des huit ans – ce qui serait une performance inédite — en permettant à son héritier, l’actuel vice-président Mahamudu Bawumia, de prendre sa place ? Depuis le retour du multipartisme au Ghana en 1992, le pouvoir oscille entre deux formations politiques hégémoniques : le New Patriotic Party (NPP, le parti de Nana Akufo-Addo et Mahamudu Bawumia) et le National Democratic Congress (NDC, aujourd’hui dans l’opposition). Chacune d’elles a occupé le fauteuil présidentiel pendant seize ans au total. Ce samedi 7 décembre, 19 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour les départager dans un double scrutin, présidentiel et parlementaire. Le duel s’annonce particulièrement serré.
Face à Mahamudu Bawumia, 61 ans, le NDC a choisi une nouvelle fois comme candidat l’ancien président John Dramani Mahama, 66 ans. Le leader de l’opposition, qui a déjà exercé le pouvoir entre 2012 et 2017, tente de reconquérir son siège pour la troisième fois. Pendant la campagne, il a attaqué sans relâche son adver
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