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Reportage
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Au cœur d’une crise diplomatique entre Toronto et New Delhi, la minorité indienne, très présente dans le pays, se satisfait de voir le gouvernement de Justin Trudeau prendre en compte les liens de diplomates indiens avec des réseaux criminels qui les menacent.
Des échangeurs d’autoroutes, des alignements de pavillons et de vastes zones commerciales… Mississauga et Brampton, en périphérie de Toronto, ressemblent à n’importe quelle banlieue nord-américaine. Mais ses commerces, ses terrains de cricket, ses lieux de culte ou encore, le long des routes, ses panneaux avec des portraits souriants d’agents immobiliers coiffés d’un turban, attestent de l’importante diaspora indienne et plus particulièrement de la minorité sikhe. Avec plus de 160 000 ressortissants, elle représente plus d’un quart de la population de Brampton. Au Canada, Les 700 000 sikhs comptent pour 2,1% de la population, soit plus qu’en Inde.
Depuis plus d’un an, cette communauté est au cœur d’une grave crise diplomatique entre les deux pays. Lundi 15 octobre, la Gendarmerie royale du Canada a fait savoir qu’elle détient des «éléments de preuve» sur «l’existence de liens entre des agents du gouvernement de l’Inde et les homicides et actes de violence» contre des sikhs sur son territoire. Sont notamment visées des personnes appartenant «mouvement pro-Khalistan», le nom de l’Etat que réclament des séparatistes de cette minorité religieuse du Penjab, dans le nord de l’Inde.
Quelques heures après cette annonce, doublée d’une conférence de presse
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