La famille Choné a fait le déplacement depuis Brest pour assister à cet événement, malgré les six heures de route à l’aller et au retour. “Il y a école lundi !” expliquent France et Grégoire, marqués par l’incendie de 2019. Ils ont tenu à venir avec leurs deux filles, Maguelonne et Brune, pour “communier avec tout le monde”, même s’ils ne verront pas grand-chose de la cérémonie.
Grégoire, militaire, était sur le porte-avions Charles-de-Gaulle lors de l’incendie : “On a suivi l’incendie en direct, c’était surréaliste.” France, infirmière chrétienne, se souvient encore des “flammes qui dépassaient de partout”.
La famille ne veut pas polémiquer sur la récupération politique possible : “Voir les responsables politiques aller ensemble dans une église, nous trouvons ça beau.” Grégoire ajoute : “C’est un formidable message d’espoir : tout a été détruit et on a tout reconstruit grâce à la participation de tout le monde.”
Ils n’ont pas participé au financement, mais ils “font leur obole maintenant, en priant”.
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