:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/IAJ27SEG3NAQRP7ZZSTXTH676E.jpg)
Reportage
Article réservé aux abonnés
Pour s’adapter aux phénomènes naturels extrêmes ainsi qu’aux évolutions sociétales et réglementaires, de nouvelles équipes de sapeurs-pompiers spécialisées en sauvetage animalier se constituent en France. Début décembre, la Saône-et-Loire a lancé sa formation.
Casqués et gantés, ils sont plusieurs à s’affairer autour d’un cheval au crin noir. Les sangles s’emmêlent parfois, les hennissements surprennent souvent. Les mains d’ordinaire si puissantes et sûres hésitent lorsqu’il faut passer le harnais au-dessus d’une patte. La manœuvre est plus délicate que pour un corps humain, mais «ça viendra avec le temps», assure-t-on. Des crochets en fer gelés par le froid intense sont finalement fixés. Le test qui simule une évacuation d’urgence du cheval – comme en cas d’inondation – est réussi. «L’animal est sécurisé. Il est prêt à être tracté par le dispositif de relevage», explique le lieutenant Nicolas Rempp à ses élèves du jour, des sapeurs-pompiers de Saône-et-Loire davantage rompus à l’exercice de l’incendie qu’à la prise en charge des animaux.
«Au fur et à mesure de la formation, vous apprendrez à faire plus vite», ajoute-t-il en relevant la visière de son casque. «J’ai un autre cheval qui n’est pas débourré si besoin, il est moins docile», s’exclame le propriétaire des lieux, un domaine agricole situé à Gueugnon, à une trentaine de kilomètres de Montceau-les-Mines. «Peut-être plus tard», rétorque le référent départemental de secours animalier de la Moselle, envoyé à près de 400 kilomè
Leave a Comment