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Reportage
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A l’approche de l’automne, le botaniste francilien Christophe de Hody organise des balades en forêt pour apprendre à débusquer les espèces comestibles, à déguster pour certaines en chemin. «Libé» a enfilé ses chaussures de rando à la recherche de langues de bœuf, polypores soufrés ou autres coulemelles.
L’odeur ne laisse pas de place au doute : le breuvage sent le champignon. Dans le gobelet, un sirop fabriqué à partir de cèpes séchés, de romarin et de citron. «Eh oui, on peut faire des choses sucrées avec des champignons», éclaire Christophe de Hody, en se servant à son tour. Sa création a un goût réconfortant de sous-bois, on se verrait bien la boire au goûter, avec une paille et des glaçons. De son panier en métal vert, le trentenaire sort un cèpe dodu. Le spécimen n’a pas été ramassé ici, au bois de Vincennes, mais quelques jours plus tôt dans la forêt de Fontainebleau. Christophe de Hody prévient d’emblée : on ne repartira pas les bras chargés de cèpes. Le poumon vert de l’est de la capitale regorge en revanche d’autres espèces. «Le bois de Vincennes est riche, comme toute la région parisienne. A partir du moment où il y a de la nature, il y a des champignons !» vante le Francilien en introduction de notre balade. Autour de nous, une quinzaine de participants, des couples, des amis, des familles, pour la plupart des urbains néophytes en matière de mycologie. De quoi nous décomplexer un peu : en bonne Parisienne, c’est à peine si on sait distinguer une girolle d’une morille.
«Si vous en voyez un, vous criez “champignon” !»
Depuis douze ans, Christophe de Hody organise balades et stages à la déco
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