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Climat Libé Tour Montpellier : analyse
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Face à l’urgence climatique, le développement massif des renouvelables et le maintien de l’atome paraissent inévitables. Répondre à la nécessaire électrification des usages implique de sortir de l’opposition stérile entre ces deux types d’énergie. A Montpellier, comme ailleurs, les pouvoirs publics prennent leur part dans cette transition.
Fin mars, dans le sud de Montpellier, s’est déroulée une inauguration qui illustre le changement de paradigme énergétique en cours. Sur le toit de l’école Bertie-Albrecht, 350 m² de panneaux solaires ont été installés, permettant de potentiellement économiser 7 500 euros par an dans ce lieu et d’autres services publics (stade, gymnase, crèche…), remboursant ainsi l’installation en à peine six ans. En tout, quelque 35 installations photovoltaïques ont pris place sur les toits de bâtiments de la ville, de sa métropole ou de leur aménageur, Altémed. De quoi produire quelque 6 GWh par an, l’équivalent de seulement 1 250 logements, mais d’autres projets aux serres de Grammont et sur le toit d’autres écoles doivent également être arrimés l’an prochain. Ils rejoindront les 618 308 installations d’énergies renouvelables pour autoconsommation totale ou partielle en France, selon le rapport d’Enedis publié en octobre. Un chiffre qui a plus que doublé en deux ans.
Bien au-delà de l’Hérault, les énergies renouvelables se développent massivement. En cinq ans, la part de solaire et d’éolien dans la production d’électricité a doublé dans le monde, atteignant 13 % en 2023 – et 30 % pour l’ensemble des énergies renouvelables (ENR), en comptant notamment l’hydroélectricité. Et si les combust
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