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Big bang
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Le projet de séparation en quatre entités du géant des médias et de la communication a été approuvé ce lundi 9 décembre à plus de 97,5 % lors d’une assemblée générale à Paris, malgré des craintes d’actionnaires minoritaires d’un renforcement de l’emprise de Vincent Bolloré sur le groupe.
Le score est stalinien : un signe, sûrement, de l’extrême confiance en Vincent Bolloré que portent les actionnaires de Vivendi. Rassemblés lundi aux Folies bergères à Paris, ceux-ci ont en effet approuvé à plus de 97,5 % le projet de scission du géant des médias et de la communication, contrôlé par la famille Bolloré, en quatre entités distinctes. Un plan qui conduira aux nouvelles cotations des entités sur différents marchés européens : Canal + à la Bourse de Londres, Havas à Amsterdam et Louis Hachette Group à Paris. La holding Vivendi qui continuera de développer l’éditeur de jeux vidéo Gameloft (détenue à 100 %) et de gérer diverses participations minoritaires (Universal Music Group, Banijay, TIM, Prisa…) restera, elle, en Bourse à Paris. Une étape de plus dans l’internationalisation du groupe français, «un nouveau chapitre de son histoire», selon les mots du président du directoire, Arnaud de Puyfontaine.
Officiellement, le point de départ de cette opération «était le cours de bourse de Vivendi», qui «ne reflétait pas la véritable valeur de ses actifs», comme l’a déclaré Yannick Bolloré, président du conseil de surveillance du groupe, en introduction de cette AG. Le conglomérat était ainsi valorisé à 9 milliards d’
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