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Analyse
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La chute du régime de Damas, que Moscou essaye d’appréhender avec pragmatisme, apparaît comme le dernier revers, de taille, dans une série de déconvenues à l’international.
A mauvais jeu, bonne mine. Pris au dépourvu par la chute fulgurante du régime de Damas, «comme le reste du monde», selon son propre aveu, le Kremlin n’a plus qu’à assurer le service après-vente pour sauver ce qui peut l’être de son point d’entrée et d’influence au Moyen-Orient. Selon son vieux credo, peut-être le seul auquel il n’a jamais failli, Vladimir Poutine n’a pas lâché son allié, le dictateur déchu Bachar al-Assad, et lui a accordé l’asile à Moscou, avec sa famille. En toute discrétion. «Nous ne sommes pas obligés de commenter officiellement», a déclaré son porte-parole Dmitri Peskov.
Le ministère russe des Affaires étrangères, quant à lui, suit «avec une extrême inquiétude les événements dramatiques qui se déroulent en Syrie», la Russie – qui a maintenu Assad au pouvoir depuis 2015 manu militari – étant résolue à régler «toutes les questions de gouvernance par des moyens politiques». Mais tout est sous contrôle, veut (faire) croire Moscou : «A la suite des négociations menées par Bachar al-Assad avec un certain nombre d’acteurs du conflit armé, il a décidé de démissionner de la présidence et de quitter le pays, en demandant un transfert pacifique du pouvoir. La Russie n’a pas participé à ces négociations», indique encore le ministère russe.
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