Près de deux semaines après le braquage du 20 novembre, le Musée Cognacq-Jay rouvre ses portes le 10 décembre. L’exposition “Luxe de poche”, où le vol a eu lieu, a été démontée.
Seule la moitié des salles est accessible au public, et la collection de boîtes précieuses est remisée. “On se laisse le temps de réfléchir à la manière de les réinstaller”, explique Christine Marchandise, secrétaire générale du musée.
Les agents, encore sous le choc, sont de retour. “On est un petit musée, calme d’ordinaire”, confie un agent de sûreté. “Un braquage aussi rapide, aussi violent, ça non.”
Le jour du braquage, trois individus cagoulés ont fait irruption dans la cour de l’hôtel particulier et ont brisé une vitrine à coups de hache. Ils ont emporté sept objets en trois minutes.
La police évacue les visiteurs confinés dans des pièces protégées. “Les équipes ont été exemplaires”, salue Anne-Sophie de Gasquet, présidente de Paris Musées.
Les musées prêteurs victimes du casse, le Louvre, la Gilbert Collection et la Couronne royale britannique, ont été prévenus. “Tous les prêteurs nous ont dit ‘vous n’auriez rien pu faire'”, soupire Sixtine de Saint-Léger, commissaire de l’exposition “Luxe de poche”.
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