Amours de jeunesse : « Commencer une histoire à 66 ans, ce n’est pas trop vieux, c’est se sentir plus jeune que jamais »

Amours de jeunesse : « Commencer une histoire à 66 ans, ce n’est pas trop vieux, c’est se sentir plus jeune que jamais »

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En 1978, à 21 ans, j’ai mon permis et ma première voiture. Je suis très attiré par la petite sœur d’un de mes amis, Sylvia. Elle a cinq ans de moins que moi, mais nous nous entendons bien. Je veux sortir avec elle, mais je ne peux pas, car c’est la sœur de mon ami.

Quand son frère se met en ménage, je continue à voir Sylvia. Je l’emmène à des bals populaires et aux feux d’artifice. Mais je suis timide et je n’ose pas faire le premier pas. Sylvia rencontre un garçon de notre village, et ils se mettent en couple. Je suis triste, mais je me dis que leur histoire ne durera pas.

Cinq ans plus tard, je décide de quitter le village et d’aller vivre à Grasse. Je reviens l’année suivante et je deviens ami avec l’une des sœurs de Sylvia. Elle me dit que Sylvia est mariée et qu’elle attend un bébé. Je lui rends visite et nous renouons notre amitié.

Mais c’est trop dur pour moi, et je pars à Nice pour suivre une formation. Je ne vois plus Sylvia. J’ai décidé que ce n’était pas bon pour moi.

Le Monde

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