Sur un blindé dans les faubourgs de Hama, en Syrie, des hommes armés paradent autour d’une station-service.
Ces combattants, survivants de l’Etat islamique et de la guerre civile, sont réfugiés dans la poche d’Idlib, bastion des rebelles syriens.
Menés par Abu Mohammad al-Jolani, chef du Hayat Tahrir al-Sham (HTS), ex-branche d’Al-Qaida en Syrie, ils filment leur entrée dans Hama.
Un combattant s’exprime en français : “On prend la ville d’Hama. Allahou Akbar […]”.
Dans un village chrétien, la foule célèbre leur arrivée : “Même les chrétiens, ils sont heureux”.
Une filière niçoise sous contrôle ?
Selon Wassim Nassr, ces combattants sont bien accueillis et ne commettent pas d’exactions.
La présence de djihadistes étrangers, notamment français, est confirmée.
En 2015, près de 1 880 Français étaient enrôlés dans les filières djihadistes irako-syriennes.
Il reste environ une centaine de ressortissants français dans la poche d’Idlib, dont une cinquantaine dans la brigade d’Omar Omsen et une trentaine dans la mouvance dirigée par Abou Mohammed al-Jolani.
Omar Omsen, recruteur de djihadistes de Nice, semble avoir été mis au pas par al-Jolani.
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