Industrie
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En pleines turbulences, le constructeur annonce ce mardi un projet d’envergure avec le leader mondial des batteries. Le site produira la technologie LFP, moins onéreuse.
Deux semaines après que son patron, Carlos Tavares, a été éjecté, Stellantis dévoile ce mardi un mégaprojet d’usine de batteries de 50 GWh/an. L’investissement pour ce site qui doit sortir de terre d’ici fin 2026 à Saragosse, en Espagne, est annoncé à 4,1 milliards d’euros. Mais le point clé, dans cette période difficile pour le secteur automobile mondial, est le choix de Stellantis de s’associer (à 50-50) avec le chinois CATL, leader mondial des batteries.
Ce projet tranche également avec les récentes reculades du groupe auto sur l’électromobilité. Dans un plan à trois avec Mercedes et TotalEnergies, le constructeur participe déjà au projet d’usines de batteries ACC (Automotive Cells Company). Depuis mai 2023, le site de Billy-Berclau (Pas-de-Calais) est opérationnel, même s’il peine toujours à tourner à plein régime. Mais en juin 2024, ACC suspendait deux projets en Italie et en Allemagne, ce qui avait courroucé le pouvoir italien, à tel point que le ministre de l’Industrie y annonçait en septembre retirer son financement de 200 millions d’euros pour l’usine de Termoli, sur la côte adriatique.
«En novembre 2023, Stellantis et CATL ont signé un d’accord stratégique pour l’approvisionnement local en cellules et modules de batterie LFP (lithium fer phosphate) pour la production de véhicules électriques en Europe, ra
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